Clin d'œil sur les lieux de mission des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire
Publié le 2023-09-26Tête-à-la-Baleine, (Basse-Côte-Nord)
Fondation : Le 29 septembre 1956, quatre religieuses arrivent à Tête-à-la-Baleine pour assurer l’enseignement à l’école du village.
Clientèle scolaire : « Le couvent ouvre ses portes à la gente écolière le 15 octobre 1956. Quatre-vingt-un élèves s’inscrivent répartis en trois classes de la 1ère à la 7e année. Ils sont bons, bien disposés et animés de bonne volonté. » L’École ménagère est en activité, dès 1960. Sept jeunes filles suivent des cours de couture et de cuisine. Le programme est adapté à leurs besoins et à leurs aptitudes. En 1961, première réunion de parents-maîtres sous le thème : Formons nos enfants à l’obéissance et à la franchise. En 1962, la bibliothèque scolaire est organisée. La Croisade de Notre-Dame du Saint-Rosaire accueille « douze Aspirants-Croisés ». La première réunion du personnel enseignant de la Basse-Côte-Nord a lieu à Saint-Augustin, en décembre 1963. « En septembre 1966, les premiers élèves du Secondaire sont admis au pensionnat de l’École Secondaire de Havre-Saint-Pierre. » En avril 1968, s’ouvre la Semaine de Jeunesse en Marche pour les élèves de 5e, 6e et 7e années. En septembre 1968, les Petits de 4 et 5 ans bénéficient des activités de la première Maternelle.
Œuvre : En plus de l’enseignement, on organise, au cours des années : concours de chants, Génies en herbes, Petits Inventeurs pour susciter l’intérêt des élèves à différentes activités. Les religieuses s’impliquent dans la pastorale, l’initiation sacramentelle et la liturgie de la paroisse.
Événements : Le 7 février 1963, on mentionne dans la chronique des classes, la visite d’Inspecteurs... Une visite spéciale d’enquêteurs sur les Écoles de la Basse-Côte-Nord. « Ils reconnaissent et louent le travail accompli. Un inspecteur hygiéniste enquête sur les conditions hygiéniques de la construction. » En 1964, travaux d’embellissement des terrains du presbytère et du couvent et l’aménagement en novembre d’une patinoire pour jeunes et adultes. Le 18 décembre 1968, grand jour pour les gens de Tête-à-la-Baleine, « ins-tallation de l’électricité dans tout le village. Quel bienfait! Pour la première fois dans l’histoire de l’école, c’est l’Amicale des anciens élèves le 31 décembre 1970. Douze étudiants de Mont-Joli et de Québec ont accepté l’invitation de prendre la collation avec les religieuses, ce jour-là. »
Présence : De 1956 à 2010 les religieuses ont vécu et œuvré dans la paroisse de Tête-à-la-Baleine. Généreuses et dévouées, elles savent au cours des années, s’impliquer auprès « des familles d’origine française, anglaise et écossaise » et manifester à tous leur charisme de tendresse et de sollicitude. Soutenues par des gens sympathiques, les religieuses demeurent les Sœurs des Petites-Écoles dans cette région isolée du Québec... Aujourd’hui, les souvenirs sont encore vivants et agréables!
Sainte-Bernadette-Soubirous (Bas-Saint-Laurent)
Fondation : Le 4 février 1957, arrivent à l’École Jean-Lévesque quatre religieuses. Celles-ci sont là « par intérim » attendant la venue officielle de six religieuses, le 29 septembre 1957.
Clientèle scolaire : On ne mentionne la clientèle scolaire que pour l’École Jean-Lévesque soit 150 élèves répartis en 6 classes. Les élèves de 1ère et 2e années demeurent « à l’ancienne petite École du Nord » soit 61 enfants. Par la suite, on souligne l’enseignement primaire et secondaire sans faire état des statistiques.
Œuvre : Les élèves de Sainte-Bernadette s’initient à divers mouvements : La Garde d’Honneur du Sacré-Cœur, le Cercle des Jeunes Naturalistes et la Semaine des Vocations. Les religieuses collaborent à la célébration des offices religieux, puisque la grande salle de l’école est aménagée à cette fin; en attente de la construction de l’église. « En 1960, la brigade scolaire prend naissance : vingt-cinq brigadières. Toutes s’engagent à veiller à la sécurité. » Cette même année, l’enseignante religieuse de 7e année reçoit un diplôme d’honneur pour la meilleure moyenne aux examens de français du certificat. Une élève de sa classe arrive 1ère en français, également, avec la note de 97%.
Présence : De 1957 à 2008, les religieuses de Notre-Dame du Saint-Rosaire sont présentes de diverses manières à Sainte-Bernadette-Soubirous. Tantôt elles assument l’éducation et l’instruction des jeunes qui leur sont confiés, ou assurent la direction de l’école de 1966 à 1877. En 1980, cinq religieuses établissent « pignon sur rue » un projet d’éducation chrétienne pour les jeunes de la paroisse, de la commission scolaire de la Mitis et ceux de la Polyvalente de Mont-Joli. Un mini-centre de documentation, de réflexion et d’échange est aménagé dans leur résidence. Enfin, quelle que soit la période de leur passage dans la paroisse, les religieuses manifestent dévouement, enthousiasme et ferveur... Les gens du milieu se montrent de précieux et vaillants collaborateurs!
Saint-Joseph-de-Lepage (Bas-Saint-Laurent)
Fondation : En août 1957, quatre religieuses se rendent à Saint-Joseph-de-Lepage pour dispenser l’enseignement primaire et secondaire.
Clientèle scolaire : « Le 3 septembre 1957, les portes du couvent neuf s’ouvrent toutes grandes pour accueillir les 76 élèves qui la fréquenteront désormais. » Les petits sont confiés à une institutrice laïque, les élèves du 2e cycle du primaire à une religieuse qui assume aussi le rôle de directrice d’école. « L’école aux lignes modernes, mais modestes comprend trois classes spacieuses, bien éclairées, bien meublées. C’est certainement une belle acquisition pour la paroisse. Désormais, il sera possible aux élèves de poursuivre leurs études jusqu’en 8e et 9e années. C’est un avantage appréciable. »
Œuvre : En plus de l’enseignement, les religieuses « organisent une vie scolaire qui invite les jeunes à être assidus aux cours. Elles participent à la vie paroissiale. Le prêtre réclame leur aide pour animer la liturgie, pour visiter les personnes âgées et pour soutenir ceux et celles qui sont dans le besoin. » En 1964, la communauté se retire, mais deux religieuses assurent les services, tout en demeurant au Mont-Joli. Avec l’exode vers les grandes écoles, les religieuses quittent définitivement la paroisse en 1966.
Présence : Bien que les religieuses aient « laissé une brève page d’histoire à Saint-Joseph-de-Lepage, elles ont accompli leur mission avec joie et dévouement. Érigée en 1873, cette paroisse garde encore aujourd’hui le souci de « conserver son patrimoine, son autonomie municipale et son caractère agricole. » Voilà, de part et d’autre, des attitudes à apprécier!
Lisette d’Astous, R.S.R