Clin d'œil sur les lieux de mission

des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire
Sainte-Florence, Matapédia
Fondation : Le 17 août 1951, quatre religieuses arrivent enfin à Sainte-Florence, après plusieurs instances... Elles sont accueillies par leur deux compagnes de Matapédia. « Le poêle chauffe, la bouilloire chante et la table est mise. Quelle délicatesse! »
Clientèle scolaire : « Le 4 septembre 1951, les classes s’ouvrent à 130 élèves, répartis en 5 classes. Trois institutrices laïques et deux religieuses » partagent l’enseignement aux jeunes de la 1ère à la 9ième
année. En 1952, les élèves de 9ième année ayant obtenu leur certificat d’études du Département de l’Instruction Publique, réclament la 10ième année au couvent et obtiennent gain de cause. Cette année-là, 5 élèves s’inscrivent au cours de musique. La population scolaire augmente; en 1954, on agrandit l’école du village pour 260 élèves (129 garçons et 131 filles) répartis en 8 classes.
Œuvre : En plus de l’enseignement, les religieuses inaugurent le mouvement de l’Action Catholique qui « s’oriente dans la ligne d’une visée positive auprès de ceux qui ne se sentent pas acceptés. Un essor est aussi donné afin de stimuler les garçonnets à être fiers d’être au service de l’autel. D’autre part, les fillettes prêtent gentiment leur voix pour rehausser la liturgie. »
Présence : « Le court passage des Religieuses de Notre-Dame du Saint-Rosaire, soit 14 ans, n’a pas permis d’élaborer davantage les activités parascolaires. » Mais leur dévouement a marqué les institutrices qui ont suivi leurs traces avec générosité... Le 26 juin 1965, c’est le départ définitif de Sainte-Florence, appelée autrefois : Beaurivage, dans le canton Matalik. Ce petit village conserve encore les attraits pittoresques de son paysage.
Saint-Narcisse, Rimouski
Fondation : Le 19 août 1952, quatre religieuses arrivent à Saint-Narcisse, pour prendre la direction des classes du couvent.
Clientèle scolaire : Le 2 septembre 1952, 128 élèves venus des quatre coins du village se rassemblent « dans une mise tellement soignée, avec des figures si radieuses et des manières si polies que l’on prévoit déjà une année des plus fructueuses. Deux religieuses et deux enseignantes laïques se partagent la maisonnée. » L’augmentation de la clientèle scolaire oblige à abriter, au sous-sol de la salle paroissiale, les garçons de la 5ième à la 9ième année. Ceux-ci reviennent au couvent lors de l’ajout d’une aile de 4 classes, en 1955. Des élèves s’inscrivent en musique et obtiennent leurs diplômes avec distinction et grande distinction. Les élèves de 10ième et 11ième année préparent des diplômes en dactylographie. Des expositions de travaux manuels et domestiques sont aussi appréciés. Une chorale de garçons est organisée pour chanter la grand’messe du dimanche, Cette même année, les religieuses acceptent quelques pensionnaires. En attendant un deuxième agrandissement, on ouvre une neuvième classe à l’extérieur du couvent. En 1959, le collège dit École Lamontagne, ouvre ses portes pour les garçons de la 4ième à la 10ième année. C’est l’exode à l’École Secondaire Langevin de Rimouski pour les élèves de 10ième et 11ième année, en septembre 1964.
Œuvre : En plus de l’enseignement, les religieuses organisent la semaine des Vocations, celle de l’Éducation, la grande Semaine Étudiante et celle des CJN. Toutes ces activités soutiennent l’intérêt et favorisent le travail d’équipes.
Présence : En juin 1974, on a besoin des locaux des religieuses pour en faire des classes. C’est alors que les sœurs quittent définitivement la paroisse de Saint-Narcisse. Pendant 22 ans, elles ont apprécié les gens et se sont dévouées dans le domaine religieux, paroissial et social de ce milieu dynamique et enchanteur! Aujourd’hui, le tourisme prouve son excellence par les visites du Grand Canyon des Portes de l’Enfer, La Réserve faunique Duchénier, Lacs et Monts Notre-Dame... Hâtez-vous d’y venir admirer, par vous-mêmes, ces splendeurs naturelles!
Saint-Godard-de Lejeune, Témiscouata
Fondation : Le 18 août 1952, trois religieuses arrivent à Saint-Godard-de-Lejeune. Elles sont bien accueillies par les gens qui se sont rassemblés. Même « le couvent de brique rouge, au toit vert serti de blanc attend les religieuses. À l’intérieur, tous les appartements s’alignent sur un même pied, puisque l’édifice ne compte qu’un étage. Espace restreint, mais suffisant pour abriter un personnel de 3 religieuses. »
Clientèle scolaire : Les portes de l’école s’ouvrent le 2 septembre pour accueillir « 83 élèves calmes et intéressants. Deux religieuses et une maîtresse laïque se partagent la tâche. » En 1955, le nombre d’élèves atteint 105, la commission scolaire engage une « deuxième maîtresse laïque comme collaboratrice de l’éducation et de l’enseignement. » En septembre 1956, une cinquième « classe se tient dans une maison privée à proximité de l’école. En 1962, on reçoit 228 élèves répartis en 8 classes, dont deux à l’extérieur de l’établissement. »
Événement : En 1949. Le curé complète l’organisation paroissiale : magnifique église, presbytère, couvent, salle paroissiale, dispensaire et caisse populaire. La nouvelle église est inaugurée le 25 décembre 1953. « Les paroissiens croient rêver en se voyant dans un si beau temple, » Beau cadeau de Noël, sans doute.
Présence : Le 25 juin 1969, c’est le départ définitif des religieuses. On note dans la chronique :
« L’heure est aux adieux, car non seulement nous fermons les classes, mais aussi une maison et cela pour toujours... Le cœur broyé nous partons, car les gens nous disent que notre départ est pour eux une des plus lourdes épreuves paroissiales. » Témoignage éloquent et inoubliable pour la congrégation! La mission de Saint-Godard a connu et apprécié le charisme des Sœurs des Petites-Écoles pendant près de vingt ans. Notre souvenir et nos prières les accompagnent encore!...
Lisette d’Astous, R.S.R.