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Quoi de neuf au Musée?

2023-05-16
           Clin d'œil sur les lieux de mission\"\"
          des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire
 

Saint-Augustin, (Basse-Côte-Nord)

Fondation : Le 26 avril 1955, quatre religieuses arrivent à Saint-Augustin à bord du bateau Jean-Brillant.

Clientèle scolaire : Le 21 septembre, les classes ouvrent leurs portes à 102 élèves. « Ils sont charmants, pieux et pleins de vie. La vraie vie missionnaire commence : pas d’électricité, pas d’eau courante, pas de chemins qui relient les petits villages entre eux. » En 1967, une classe pour les indiens s’ouvre à l’école des Blancs. En 1971, un agrandissement est nécessaire pour recevoir plus de 275 élèves. Devant l’augmentation de la population écolière, une nouvelle école ouvre officiellement, le 15 novembre 1979.
 
Événement : Le 1er septembre 1976, l’église et le presbytère occupé par les sœurs, sont la proie des flammes. Une maison est louée par la Commission scolaire pour loger les religieuses, jusqu’à l’installation d’une maison préfabriquée en novembre 1977. Le 29 novembre, les paroissiens sont heureux de participer à la première messe dans leur église neuve. La modernisation s’installe peu à peu sur la Basse-Côte : électricité 1964; télévision canal français et anglais de Radio-Canada, 20 décembre 1978 ; piste d’atterrissage 1979. Dans la chronique de 1964, avant l’électricité on note : « Les jours d’hiver n’apportaient que le jappement plaintif des chiens, maintenant nous ne pouvons plus distinguer les bruits multiples... hélicoptère atterri, scies mécaniques qui grondent, moteur pour électricité sont activés, ski-doos tapent la neige fraîchement tombée...»

 Œuvre : En plus de l’enseignement primaire et secondaire, et les activités auprès des jeunes, les religieuses accomplissent des tâches de pastorale paroissiale et de catéchèse. À la Réserve Pakuashipi, trois religieuses enseignent dans ce village indien de Saint-Augustin de 1980 à 1983.
 
Présence : Le 22 mars 1981, l’évêque annonce le départ définitif des sœurs : manque de personnel bilingue et besoin de ressourcement des personnes déjà en place. La nouvelle est accueillie non sans surprise et avec beaucoup d’amertume. Une messe d’action de grâce et un goûter le 26 juin 1981 sont signes de reconnaissance même si « les cœurs sont remplis de tristesse ».
De 1996 à 2000, deux religieuses reviennent à Saint-Augustin; De 2006 à la fin 2022, une religieuse est mandatée comme agente de pastorale. Quels que soient leurs engagements, les sœurs apprécient la vaillance et la collaboration des gens. Elles s’impliquent avec ardeur pendant 49 années, dont elles gardent le meilleur souvenir!
 
La Rédemption (Matapédia)

Fondation : Le 18 août 1955, trois religieuses arrivent à la Rédemption, après une attente de 2 ans pour les paroissiens.

Clientèle scolaire : « Dès le 6 septembre, la gente écolière est là attendant de faire connaissance avec les religieuses. Ils sont 158, garçons et filles de 1ère à la 10e année, répartis en 4 classes. » Les examens du Département de l’Instruction publique sont administrés à 4 élèves de 9ième année et 12 élèves de 7ième année. Une religieuse s’ajoute au trio déjà là, et accepte la direction de la classe du rang no 9 laissée vacante. Ce nouveau groupe occupe, temporairement le théâtre de la salle de récréation. En 1956, 200 élèves se présentent au couvent, on organise 3 locaux au sous-sol. En 1957, croissance démographique : 252 élèves de la 1ère à la 11e année, regroupés en 8 classes. Devant le manque de locaux, on se questionne : « doit-on agrandir le couvent ou construire une école pour les garçons? La deuxième alternative prévaut. Le 4 septembre 1962, les deux écoles du village : le Couvent et le Collège ouvrent large leurs portes pour recevoir 387 écoliers. Quatorze classes fonctionnent activement et une institutrice spécialisée en enseignement ménager s’ajoute aux professeurs réguliers. »

Œuvre : En plus de l’enseignement au primaire et au secondaire, « à la Rédemption, les religieuses ne sont pas sans avoir une grande part aux activités para-scolaires. Elles participent, avec l’aide de leurs élèves, à l’organisation de la vie liturgique par le chant, par les lectures bibliques et l’animation au cours des préparatifs propres à la réception des sacrements. »
 
Présence : Même si en 1973, on ferme la maison de la Rédemption, une religieuse continue d’enseigner au couvent jusqu’en 1976, tout en demeurant à Sainte-Jeanne d’Arc. Les religieuses ont été présentes de 1955 à 1976, collaborant avec les gens du milieu. Elles ont apprécié, l’enthousiasme et la ferveur des paroissiens pour la croissance « de La Rédemption, une des plus jeunes et peut-être des plus florissantes paroisses de la région, fondée en 1936. » Aujourd’hui, la municipalité offre ses magnifiques et incontournables sentiers de randonnées!
 
Saint-Noël, (Matapédia)

Fondation : Le 25 août 1956, quatre rosaristes prennent la direction du Couvent de Saint-Noël.

 Clientèle scolaire : Peu de détail sur la clientèle scolaire sont inscrits dans la chronique avant 1954, puisque Saint-Noël « formait déjà vers 1920 une municipalité de village assez considérable, connue sous le nom de Saint-Moïse-Station et faisait partie de Saint-Moïse, troisième paroisse organisée dans la Vallée. » Dès 1944, lors de la formation de la Desserte de Saint-Noël, l’école du village est déjà trop petite. On songe à un agrandissement. On la transporte à l’est du chemin Matapédia.
« On rajeunit cette école, l’une des plus anciennes de la région, par un revêtement en bardeaux d’asphalte. Elle se para du joli nom « École Blanche ». Vers 1954, l’augmentation des élèves exigea une solution au problème de l’école. On décida la construction de six classes avec logement pour les religieuses. » En 1956 « un couvent aux lignes modernes, gai, confortable et très bien organisé au point de vue pédagogique, s’élève et l’École Blanche lui est annexée.
 
Événement : « Le 22 février 1962, cette maison d’éducation est rasée dans l’incendie qui détruisit l’École Blanche. » L’année s’achève dans des conditions pénibles. Malgré tout cela, les jeunes se montrèrent très attachés à leurs professeurs et manifestement sensibles à l’épreuve qu’ils ont à vivre. Le 17 septembre 1963, les onze classes sont envahies par 265 élèves dont 190 au cours primaire et 75 au cours secondaire. Toutes les classes sont mixtes. »

Présence : « En 1964, jugeant qu’il est temps de se retirer définitivement, les sœurs le font non sans regret. » De courte durée (1956-1964) les religieuses ont vécu avec dévouement leur mission d’éducatrices à Saint-Noël. Cette paroisse « est sise à une altitude d’environ 500 à 540 pieds à l’intérieur de la Vallée de Matapédia. Les forêts, qui couvrent ses collines, lui font un nid de verdure où se blottissent ses habitations. » Milieu naturel encore souhaitable, aujourd’hui!

Lisette d’Astous, R.S.R   
                                                    
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