Clin d’œil sur les lieux de missions des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire : Douglastown

Douglastown 

Douglastown ainsi nommé « en l’honneur du conte-amiral Sieur Charles Douglas qui prit la défense de Québec lorsque cette ville fut assignée par les Américains en 1776, a été reconnu en premier lieu comme mission (1778)».  Le village est érigé canoniquement en 1860. Le curé entreprend des démarches pour obtenir des religieuses enseignantes pour son école paroissiale (1882). Mais ce n’est que le 7 août 1900 que les fondatrices partent de Rimouski pour Douglastown. À l’ouverture de l’année scolaire, deux sœurs sont titulaires de deux classes (90 élèves) une religieuse est chargée de « l’orgue», de l’enseignement de la musique et de la formation de la chorale pour l’église. À Up-the-Bay, une sœur est maîtresse de classe (56 élèves). « Sa compagne rend service à Douglastown et aux paroisses voisines dans le domaine de la couture pour les églises et de la réparation des livres pour les Fabriques. La supérieure vaque aux multiples soins de l’entretien du couvent, de la sacristie et du linge d’église». En 1903, s’ajoute au programme des enseignantes, la séance annuelle de la « Saint-Patrick’s Day». En 1905, s’ouvre une école à sept milles de l’église. « Deux religieuses partent du couvent le lundi matin et n’y reviennent que le vendredi soir». Elles logent à l’école dans des conditions de vie difficiles, (fermeture 1917). Au couvent, l’espace devient trop restreint pour accueillir plus de cent élèves. Pendant la restauration de 1928, les sœurs quittent Douglastown et reprennent leur mission éducative en 1930. Dans les années 1940 à 1960, les religieuses vont de déménagement en aménagement. Un incendie ravage une école au début de la construction et trois sœurs enseignent dans la salle municipale et habitent dans une maison mise à leur disposition. Les deux autres religieuses partent pour Rimouski. Point tournant dans l’histoire du Québec 1960; pour Douglastown augmentation du nombre d’élèves 1955-1965, 10 classes, mais l’exode du secondaire 1965-1975 réduit à trois classes seulement pour le primaire. De 1997 à 2012, deux religieuses demeurent au presbytère et assurent une présence dans la paroisse. Mission éducative et pastorale de plus d’un siècle!   

Lisette d’Astous, R.S.R